A bord des longs-courriers, de longues périodes d’inactivité relative pouvaient s’écouler entre deux coups de tabac. La conduite et l’entretien du navire laissaient encore du temps pour s’occuper : une façon d’améliorer l’ordinaire pour les marins avec divers objets qui, pour certains, seraient revendus, une fois rentrés au port.
Traditionnellement manuels, certains pouvaient faire preuve de véritable talent.
Si les scrimshaws étaient plutôt l’apanage des baleiniers qui disposaient de la matière première, bateaux en bouteille, dioramas et autres maquettes n’étaient pas en reste et occupaient une large place sur la liste de ces objets façonnés à bord pendant les heures de repos.
Inventivité aidant, d’aucuns confectionnaient des espadrilles de corde alors qu’un autre entreprendrait la fabrication d’une cage pour les oiseaux exotiques qu’il avait bien l’intention de ramener du Brésil …
.Dominique DELALANDE