Le Loup Rouge

Le bateau dans son contexte historique :

A la fin des années 50, c’est à la demande du yachtman français Henry Rouault que John Illingworth et Angus Primrose conçurent Maïca, un voilier de course-croisière qui va remporter les plus prestigieuses régates et même le championnat du RORC (Royal Ocean Racing Club)… Shoking ! C’était la première fois qu’un bateau mené par des froggies remportait ce graal de la course à la voile !

Fort de ce succès, Maïca va donner son nom à la série et sera construit par quelques chantiers dont les CMN que dirige à l’époque Félix Amiot. De nos jours les Maica perpétuent les succès d’autrefois en obtenant d’excellents classements lors de régates de yachts classiques.

Le Loup Rouge  est un donc l’un d’entre eux, voilier de course-croisière. Sa tenue à la mer est excellente ; c’est un très bon marcheur au près, allure de prédilection pour laquelle il a été dessiné. Dans un clapot formé, type « manchard », il « mouille » son équipage. Il est en contrepartie, rouleur au portant… Le dicton « Bateau rouleur… bon marcheur » lui convient parfaitement.

Ce Maïca n° 7 est une belle unité. C’est un remarquable voilier de croisière.
Les exemplaires construits par les Constructions Mécaniques de Normandie (37 Maïca + 5 Super Maïca) sont particulièrement bien fabriqués en bois moulé et vieillissent bien.
La plupart des Maïca sont connus et référencés sur le site français « Class Maïca »

L’intérieur du voilier se présente parfaitement bien, y compris dans les détails : les vernis, les jeux aux portes, les tiroirs, les couchettes, la table du carré, les planchers, les rideaux, le réchaud, le coin table à carte, etc….
Le voilier est équipé d’une couchette de navigateur, à droite de la descente, de deux couchettes de carré et d’une cabine avant avec deux couchettes en V  transformables en lit double.
Carré et cabine sont séparés par une penderie à gauche et un cabinet de toilette avec WC marin et lavabo escamotable sur glissières à droite.
Le Maïca est un «course/croisière» le confort est spartiate mais suffisant. La table à cartes, placée longitudinalement, prolonge la couchette du navigateur à droite.

Le bateau, stationné jusqu’ alors à Courseulles sur Mer, a rallié Saint Vaast la Hougue et fait l’objet de quelques travaux de mise au point.

La restauration :

Le bateau a été donné dans un état convenable. Des mises au point et compléments sont en cours.

L’ activité :

Croisière à partir de la rade de Cherbourg.

L’exploitant :

L’exploitant est Pierre Le Goupil.

Type de navire : Maritime
Architecte : John Illingworth & Angus Primrose
Chantier constructeur : Constructions Mécaniques de Normandie
Année de construction (ou de mise en service) : 1962
Genre à l’origine : Voiler, sloop marconi
Longueur au pont : 11,28 m
Longueur à la flottaison : 7,50m
Longueur hors tout : 11,28m
Longueur coque : 11,28m
Largeur Maître bau : 2,77 m
Tirant d’eau : 1,76 m
Tirant d’air : 14m
Déplacement : 6,79tx
Déplacement (en tonnes) : 5,40 Tonnes
Jauge administrative (en tonneaux) : 6,79Tonneaux
Propulsion principale : Voile
Moteur auxiliaire Yanmar 30cv à ligne d’arbre avec une hélice fixe
Utilisation : Plaisance

Matériaux coques : Acajou • Bois
Matériaux pont : Bois • Contre plaqué acajou plaqué teck
Matériaux mâture : Aluminium • Métal
Materiaux voilure : tissus synthétiques


Lieu de stationnement : Cherbourg
Date d’acquisition : 2017
Ancien propriétaire : Didier Soulard
État général : Bon
Aptitude à la navigation  : Navigant
Présentation  : À flot